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Diner Tolstoï - Europalia Russie 2005


Sous le Haut Patronage du Président de la Fédération de Russie et de Sa Majesté le Roi des Belges. Le festival présentait 22 expositions, 132 concerts, 46 rencontres littéraires et colloques, 7 spectacles de danse, 49 représentations théâtrales et 243 séances de cinéma et attira 1.108.899 visiteurs et spectateurs. Des trois expositions majeures, deux ont été organisées au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles "La Russie à l’Avant-garde" et "Du tsar à l’empereur" et la troisième aux Musées royaux d’Art et d’Histoire "Le Transsibérien". Les expositions "Fabergé. Joaillier des Romanov", "L’idéalisme soviétique", "Le Symbolisme russe" et "Angels of History (1985-2005)" présentaient d’autres aspects du patrimoine artistique russe. Les thèmes de la mode, l’architecture et la photographie étaient également abordés.

Le Centre de Gastronomie Historique vous convie à un repas dont la composition a été inspirée par un ouvrage intitulé « A la table des écrivains russes ». Dans son roman Anna Karénine, Léon Tolstoï décrit un dîner de retrouvailles qui est à la base du menu de cette soirée.

Ce n’est toutefois pas une influence à sens unique. De nouveaux plats font également leur apparition en France et en Europe : à la Orloff, Demidof, Pojarski… Ce quelques noms sont les témoins d’un échange culinaire fécond entre Russie et Europe.

Mais l’apport russe à la gastronomie ne se limite pas à quelques plats qui subsistent encore aujourd’hui. L’apport le plus important réside dans le service même du repas. De nos jours, nous mangeons « à la russe » ou, plus précisément, selon un service à la russe.

Les plats sont servis successivement, l’un après l’autre, contrairement au service « à la française » qui comporte plusieurs services, chacun de ces services étant composés de plusieurs plats différents servis en même temps. Le service à la russe s’est imposé peu à peu car il permettait à chaque convive de manger de tout et surtout de manger chaud. Déjà, Jules Gouffé admettait qu’en certaines occasions et pour certains plats, ce service était plus indiqué que celui à la française.

Tout au long du 19ème siècle, cette manière de servir a conquis les tables d’Europe à mesure que la cuisine française perdait ses présentations de plats architecturales et grandioses pour aboutir à une présentation plus simple et plus pratique.

Vous aurez le plaisir de déguster un dîner dans l’esprit de celui relaté par Tolstoï.

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter : Bonne soirée et « Приятного аппетита », Bon appétit !

Alain Van Elewyck Président du Centre de Gastronomie Historique

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